Porto, de dos...
Peut-être nos dos parlent-ils mieux que nos visages de nos vies rêvées. Peut-être nos dos donnent ils à lire ce que nos faces tentent de cacher derrière leurs mimiques équivoques. Peut-être de l'autre côté du fleuve, les femmes, les hommes, les enfants regardent-ils leur ville comme un rétroviseur. Peut-être ces dos expriment-ils l'attente, l'espoir, la tristesse, la rage, la lassitude, la joie. Peut-être ces versos solitaires, en couples, en quatuor, allignés , assis, debouts, appuyés sur des murs antiques explorent-ils les façades et les fenêtres d'en face comme un reflet silencieux de leur propre figure dans l'espoir d'une réponse à leur angoisses, à leurs désirs.